21 septembre 2011

La documentation de référence

Parmi les activités des collaborateurs d'une entreprise, la recherche de nouvelles informations et de références prend un temps fou et est souvent réalisée individuellement. Chacun créer sa petite base de références papier ou informatique.

Et pourtant ...

Cela pourrait être intéressant de pouvoir partager avec ces collègues la richesse de ce genre de collecte.

En attendant des retours d'expérience sur ce sujet, je vous propose d'aller voir sur le site de l'ENSSIB, la publication de la nouvelle brochure REPERE 2011 qui donne quelques des pistes pour gérer la masse d'information, la conserver, la retrouver, la citer et la répertorier.

REPERE est l'abréviation de Ressources Électroniques Pour le Étudiants, la Recherche et l'Enseignement. C'est une brochure publiée par l'ENSSIB (l'école nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques),  membre de l'Université de Lyon (France).

La version 2011 présente une mise à jours essentiellement sur les liens proposés au 1er juin 2011.

La brochure est disponible sous forme électronique sur le site http://repere.enssib.fr/, elle peut être librement consultée, téléchargée et diffusée sous cette forme.

Étudiants, chercheurs, enseignants ou collaborateurs y trouveront des réponses utiles, alors n'hésitez pas !

15 septembre 2011

La veille

Lien sur ... Unité Qualité HEP Vaud : La veille

La veille ... un terme beaucoup utilisé et se définissant de manières diverses et variées.

Il nous paraissait intéressant de faire le point sur ce que nous entendons derrière ce terme technique et surtout ce que celui-ci implique en matière de compétences métier qui sont très souvent pas reconnues.

Il existe toutes sortes de veille : commerciale, concurrentielle, créative, environnementale, financière, juridique, médiatique, sociétale, stratégique, technique, industrielle ou institutionnelle, etc.

Mais en fin de compte, elles ont toutes le même but et on peut toutes les mettre sous le même chapeau : la veille documentaire ou informationnelle. Le veilleur fait partie de cette grande famille qu'est les métiers des sciences de l'information, son travail est souvent le même, seul le domaine "surveillé" fait la différence.

La veille informationnelle a pour but la recherche d’informations et la connaissance de l’actualité sur un sujet précis :
  • Le veilleur va tout d’abord cibler et définir précisément sur quoi sa veille va porter.
  • Dans un deuxième temps, la récolte des informations peut débuter. Deux méthodes différentes peuvent être utilisées : le pull (tirer) ou le push (pousser). La première manière de faire consiste à utiliser des bases de données et de faire des recherches sur le web, ce qui rend cette méthode relativement fastidieuse. La technique du push consiste elle a contracter différents abonnement à des sites web ou des listes de discussions et recevoir automatiquement une notification lorsqu’une nouveauté apparaît.
  • Une fois l’information réunie, le veilleur va trier les données et écarter les documents non pertinent ou peu fiable. Finalement, l’information restante peut être diffusée.
La veille n'est pas seulement un travail de documentation qui défriche méthodiquement et systématiquement un domaine qu'il a pour mission de couvrir et qui stocke ensuite cette information, dite primaire.

La veille explore tout type de support d'information par des méthode et technique plus souples, plus diversifiées dans ses canaux d'accès à l'information et plus en pointe dans ses investigations (documents classiques, publiés ou non, témoignages oraux, retours d'expériences, etc.).

Le veilleur va recouper les informations pour faire émerger de l'information souvent dite secondaire. Ainsi, la grande partie du travail du veilleur est après la récolte.

La veille est réalisée selon un but précis, elle est régulière et systématique, elle produit un résultat ou une synthèse des informations trouvées, elle apporte une plus-value au travail de recherche qui est communiqué et mis en avant.